Bonjour les
bdtrashers,
Je m'appelle
Florian et je collectionne les
PFA Elvifrance depuis 1 an et demi. Mes séries préférées sont les
Histoires Noires,
La série verte,
Les Outre-tombe &
Terrificolor. En scénariste, j'ai, évidemment une préférence pour
Carmelo Gozzo pour son style unique et audace sans borne. En dessinateur ma préférence va pour
Lorenzo Lepori qui dessine aussi bien les personnages que leurs environnements.
Voici l'historique de ma colle(ere)ction:
Il y a un peu plus d'un an, un ami monteur (
je vous vois venir!) et réalisateur:
Fry3000 me parlait de la dinguerie des pockets
Elvifrance qu'il lisait ado et de la possibilité d'en lire sur le forum
BD-trash.
Dans le même temps, alors que je suis de plus en plus cul-rieux d'en découvrir davantage, je tombe nez à nez, au marché aux puces (
attention au lapsus) d'Orléans sur la collection personnel de PFA d'un réalisateur de films B à Z sur lequel mon ami fait justement un documentaire.
Je tombe (
encore) instantanément amoureux de la magnificence incongruité des couvertures de ces BD de poche. Comme le titre du livre de Christophe Bier sur ces-dites couvertures: la "pulsion" est trop forte, j'en prends quelques unes (
je suis en vélo, oh!).
Quelques semaines après, j'en récupère 200 numéros, dans un carton planqué dans un camion (
endroit en parfaite osmose avec "le matos"), au même marché, mais sur un autre stand. Le brocanteur revend sa collection perso parce que le fil de cable TNT qu'on vient de lui installer, passe sur la partie droite de son étagère de pockets
Elvifrance. Le vendeur me confie les avoir soigneusement tous relu avant!
Encore quelques semaines plus tard, je fais par hasard, la rencontre et connaissance, toujours sur le même marché, de
TatooPF: collectionneur/chineur, qui a, au littéral comme au figuré: la bande dessinée petit format dans et sur la peau.
Il me rencarde sur une annonce
boncoin de 1200 volumes
Elvifrance que vend la veuve d'un ancien garagiste de chez
Citroën. Avec un ami, on prend alors sa voiture, pour une expédition assez incroyable dans un lieu fantastique, tout droit sorti d'un pocket
Outre-Tombe, où il faut s'enfoncer dans une forêt dont l'entrée est gardée oar des oianiers (
douaniers-oies), où au sortir, on ne trouve qu'une seule et unique maison!
Nous sommes accueillie par une adorable mamie, qui, rame à ouvrir la porte du garage/atelier de son défunt mari. Une fois qu'on y accède enfin, elle glisse et se casse la figure dans un rouler-bouler dingue et interminable (
là encore très BD), où pendant quelques instants, on s'imagine au poste de police pour expliquer le drame.
Heureusement, elle se relève avec notre aide, sans aucune douleur.
Après, avoir lu plusieurs pockets de cette collection débutée et des ouvrages sur le sujet, je me dis qu'il est bien dommafe que ce pan de la culture pulp de la bande dessinée soit autant caché aux yeux du grand public, car quoiqu'on en pense, cela fait partie du patrimoine de la bande dessinée et un marqueur fort d'une époque où la liberté d'expression paraissait bien moins muselée qu'aujourd'hui.
Petit à petit, l'idée de faire un reportage puis un documentaire sur les petits formats pour adultes, germe, jusqu'à la rencontre en février avec
Emanuele Taglietti, un des géniteurs de ces magnifiques couvertures outrageuses.